Chapelle Saint Nicodème de Pluméliau

Cha­pelle Saint Nico­dème

Impos­sible de ne pas la voir lorsque vous emprun­tez la D1 en direc­tion de Saint Nico­las des Eaux.

Avec son clo­cher monu­men­tal émer­geant à 50 mètres au-des­sus des champs, la cha­pelle Saint Nico­dème est la plus connue et la plus com­plète de tout le dépar­te­ment du Mor­bi­han.

A pro­pos de son ori­gine les légendes ont fleu­ri. Cer­tains affirment que saint Nico­dème serait appa­ru à des habi­tants du pays et leur aurait deman­dé une cha­pelle. Pour en fixer le site, ils se confièrent à des boeufs qui s’ar­rê­tèrent au bord d’un val­lon maré­ca­geux. Pour d’autres, ce serait un ex-voto de la dame de Ker­ve­no qui avait pro­mis de bâtir une cha­pelle à l’en­droit même où elle rever­rait son mari, à son retour de la guerre. Au-delà des légendes, une ins­crip­tion sur une sablière inté­rieure en pré­cise l’année de construc­tion : 1539.

L’intérieur de l’édifice est excep­tion­nel de par les trois retables prin­ci­paux et par­ti­cu­liè­re­ment celui qui orne l’au­tel majeur. Ils célèbrent les saints patrons de la vie pay­sanne : saint Nico­dème, le titu­laire de la cha­pelle, saint Cor­né­ly et saint Isi­dore.

Le pan­neau cen­tral, repré­sente la Des­cente de croix. La scène ne com­prend pas moins de dix per­son­nages par­mi ceux-ci, la Vierge Marie et Nico­dème, armé d’une paire de tenailles arrache le clou qui fixait les pieds du Cru­ci­fié, Saint Gama­liel et saint Abi­bon, repré­sen­tés en doc­teurs juifs, por­teurs du livre des Ecri­tures.

Aux tré­sors inté­rieurs, s’ajoutent les tré­sors exté­rieurs comme les fon­taines monu­men­tales construites presque à tou­cher la cha­pelle. Celle de l’ouest ne com­porte pas moins de trois pis­cines dédiées à la tri­ni­té for­mée par Nico­dème, Gama­liel et Abi­bon.

Le par­don y est célé­bré chaque année le 1^er dimanche du mois d’août. Il est sui­vi d’un repas orga­ni­sé par le club de foot.